Déficit foncier 2025 : réduire vos impôts avant décembre
- Théophile de Profitys

- 22 sept.
- 5 min de lecture
Comment fonctionne le déficit foncier ?
Le déficit foncier est un mécanisme bien connu des investisseurs immobiliers, permettant de réduire son imposition grâce aux travaux réalisés dans un logement locatif. Son fonctionnement repose sur une règle simple : lorsque vos charges déductibles (travaux, frais de gestion, intérêts d’emprunt, etc.) dépassent vos loyers perçus, vous créez un déficit.
Selon l’administration fiscale, ce déficit peut s’imputer de deux manières :
d’abord sur vos revenus fonciers, ce qui réduit immédiatement la base imposable,
puis, en cas d’excédent, sur votre revenu global (dans la limite de 10 700 € par an).
En pratique, le calcul du déficit foncier se fait en soustrayant vos loyers bruts des charges éligibles. L’imputation du déficit foncier permet alors de faire baisser directement l’impôt dû, tout en valorisant votre patrimoine immobilier.

Comment réduire ses impôts fonciers ?
Le déficit foncier est l’un des outils les plus efficaces pour réduire son impôt. En permettant de déduire certaines charges de vos loyers perçus, il entraîne une réduction immédiate de la base imposable et donc un gain fiscal concret.
Ce mécanisme d’optimisation fiscale séduit particulièrement les propriétaires bailleurs, car il combine avantages fiscaux et valorisation du patrimoine immobilier. En pratique, il suffit de déclarer vos dépenses éligibles pour bénéficier du déficit foncier et ainsi faire baisser directement l’imposition sur vos revenus fonciers, voire sur votre revenu global dans la limite prévue par la loi.
Bien utilisé, le déficit foncier peut représenter plusieurs milliers d’euros économisés chaque année et devenir un véritable levier de stratégie patrimoniale.
Quelles charges déduire des revenus fonciers ?
Le calcul du déficit foncier repose sur l’identification des charges déductibles que l’investisseur peut imputer sur ses loyers. L’administration fiscale autorise notamment :
Les frais de gestion et d’administration (honoraires de syndic, gestion locative, etc.)
Les travaux de réparation et d’entretien nécessaires à la conservation du bien
Les travaux de rénovation énergétique, qui améliorent la performance du logement et augmentent sa valeur locative
Les primes d’assurance liées au bien et certains frais financiers
Toutes ces dépenses viennent en déduction des loyers perçus, ce qui peut générer un montant du déficit significatif. Ce déficit est d’abord imputable sur les revenus fonciers, puis, dans la limite de 10 700 € par an, sur le revenu global, ce qui permet de réduire directement l’impôt payé par le foyer.
Comment calculer le déficit foncier ?
Le calcul du déficit foncier est relativement simple : il s’agit de comparer le montant des loyers perçus avec le total des charges déductibles (travaux, frais de gestion, assurances…). Si vos charges dépassent vos revenus, vous créez un déficit.
👉 Ce déficit est ensuite imputé en priorité sur vos revenus fonciers. S’il reste un excédent, il peut être imputé sur votre revenu global, dans la limite de 10 700 € par an. Le solde éventuel peut se reporter sur vos revenus fonciers des dix années suivantes.
💡 Exemple : un propriétaire encaisse 15 000 € de loyers mais engage 25 000 € de travaux de rénovation énergétique. Le déficit foncier atteint donc 10 000 €, directement déductible de son revenu global. Résultat : une baisse d’impôt significative dès l’année suivante.
Pour aller plus loin et calculer précisément votre gain fiscal, Profitys met à votre disposition un outil dédié : 👉 Simulateur déficit foncier 2025. Un moyen rapide et fiable d’anticiper vos économies d’impôt.
Quels sont les avantages du déficit foncier ?
Le déficit foncier offre plusieurs avantages fiscaux majeurs pour les investisseurs. En réduisant directement la base imposable, il permet une réduction d’impôt immédiate et constitue un outil d’optimisation fiscale particulièrement intéressant en fin d’année.
Contrairement à d’autres dispositifs comme la loi Pinel – qui n’est plus accessible pour les nouvelles acquisitions depuis fin 2024 – le déficit foncier reste un dispositif fiscal simple, souple et efficace. Il ne repose pas sur un engagement locatif contraignant, mais sur des dépenses réelles liées à l’entretien et aux travaux du bien.
Ce mécanisme s’intègre parfaitement dans une stratégie d’investissement locatif, en offrant la possibilité de bénéficier d’une fiscalité allégée tout en valorisant son patrimoine immobilier. En somme : moins d’impôt à payer et un logement mieux entretenu, donc plus attractif pour les locataires.
Comment générer un déficit foncier ?
Pour générer un déficit foncier, il faut que vos charges soient supérieures aux loyers perçus sur votre bien locatif. En pratique, cela passe souvent par la réalisation de travaux : entretien, réparation ou rénovation énergétique. Ces dépenses permettent à la fois de rénover le logement, de l’entretenir sur le long terme et de diminuer immédiatement votre imposition.
Attention toutefois : les travaux de construction ou d’agrandissement ne sont pas pris en compte dans ce mécanisme. Le déficit foncier vise uniquement les dépenses permettant de maintenir ou d’améliorer un bien existant.
En combinant ce levier avec une stratégie d’investissement immobilier bien pensée, vous pouvez à la fois baisser vos impôts et valoriser la qualité de votre patrimoine, avec un logement plus attractif et plus rentable à long terme.
Quelles sont les conditions du déficit foncier ?
Pour profiter du mécanisme, certaines conditions doivent être respectées. D’abord, le bien doit être loué nu, dans le cadre du régime réel d’imposition. Ce régime permet d’imputer les charges réelles sur les loyers perçus, contrairement au micro-foncier qui applique seulement un abattement forfaitaire.
Le plafond d’imputation est fixé à 10 700 € par an sur le revenu global. Au-delà, le déficit est reportable sur les revenus fonciers des dix années suivantes. Cette limite s’applique aux particuliers mais aussi aux biens détenus via une société civile immobilière (SCI) imposée à l’IR, dès lors que l’associé est un propriétaire bailleur.
À noter que certains régimes spécifiques, comme la loi Malraux, fonctionnent différemment et ne relèvent pas du déficit foncier classique. Là encore, un accompagnement sur mesure est nécessaire pour choisir le dispositif le plus adapté à votre situation.
Le déficit foncier, une solution efficace pour réduire ses impôts avant décembre
Le mécanisme du déficit foncier reste l’une des meilleures stratégies de défiscalisation immobilière pour un contribuable qui souhaite optimiser son revenu imposable tout en valorisant son patrimoine. En location nue, les charges supérieures aux loyers perçus peuvent être déduites et imputées sur le revenu, dans la limite d’un plafond de 10 700 € par an. Le solde, quant à lui, est reportable pendant dix ans sur les revenus fonciers.
Ce levier fiscal permet de réduire fortement l’impôt sur le revenu, à condition de respecter les règles fixées par le code général des impôts et de bien remplir sa déclaration. Attention toutefois à la différence entre un bien loué meublé (LMNP, BIC) et une location nue : seul ce dernier cas est concerné par le déficit foncier. Des régimes spécifiques comme le dispositif Malraux ou le monument historique suivent d’autres règles.
💡 Exemple : un propriétaire bailleur qui perçoit 12 000 € de loyers et engage 20 000 € de travaux dans un immeuble ancien en copropriété crée un déficit de 8 000 €, imputable sur le revenu global. Résultat : une réduction d’impôt immédiate et un avantage fiscal durable.
Le déficit foncier peut aussi être combiné avec d’autres solutions de défiscalisation (PER, JEI/JEIR, etc.) pour créer une stratégie globale d’immobilier locatif adaptée à chaque foyer fiscal.
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